Certains livres coulent de source. Comme une évidence. Ce fut le cas pour Lisa Giraud. D’où la sortie de son ouvrage intimiste La Maison de Papi Jo.
« Sincèrement les mots se sont imposés à moi et pas l’inverse. Tout au long du processus d’écriture, j’avais l’impression qu’on me soufflait les lignes. Comme une dictée » explique-t-elle. Les « on » en question ce sont les personnes parties trop tôt. « Il y a des souvenirs personnels forts et même les personnages sont inspirés par une certaine réalité » poursuit-elle.
Un ouvrage qui a connu un beau succès en librairie et lors des différentes séances de dédicaces et salons littéraires.
Voilà pourquoi elle a récidivé dernièrement avec la suite intitulée : Le petit hôtel du port où l’influence varoise est revendiquée. « Je suis née à Hyères, j’ai grandi au Pradet et j’habite à La Valette. De plus, j’ai passé beaucoup de temps à Porquerolles dans mon enfance et même encore aujourd’hui » poursuit-elle. Une véritable Madeleine de Proust.
La Maison de Papi Jo est un récit autobiographique, le caléidoscope des mémoires d’une petite fille dont le rêve évanoui était de devenir « danseuse étoile » … Les chemins qu’elles empruntent semblent tourner sans cesse en rond alors que, inexorablement, ils évoluent en spirale vers la vérité inavouable : une enfance abusée.
