J.M.G LE CLÉZIO, invité exceptionnel d’Emmanuel Khérad

J. M. G. Le Clézio n’a jamais cessé d’écrire depuis l’âge de sept ou huit ans : poèmes, contes, récits, nouvelles, dont aucun n’avait été publié avant Le Procès-verbal, son premier roman paru en septembre 1963 et qui obtint le prix Renaudot

Influencée par ses origines familiales mêlées, par ses voyages et par son goût marqué pour les cultures amérindiennes, son œuvre compte une cinquantaine d’ouvrages de fiction (romans, contes, nouvelles) et d’essais.

En 1980, il a reçu le grand prix Paul-Morand décerné par l’Académie française pour son roman Désert
En 2008, J. M. G. Le Clézio reçoit le prix Nobel de littérature, célébrant «l’écrivain de la rupture, de l’aventure poétique et de l’extase sensuelle, l’explorateur d’une humanité au-delà et en dessous de la civilisation régnante».

Dans son dernier ouvrage, Identité nomade (Robert Laffont, 2024), J.M.G. Le Clézio ouvre sa boîte noire, qui révèle ce qui l’a éveillé à l’écriture. De ses ancêtres bretons échoués sur l’île Maurice, de sa famille mauricienne, de son père britannique, de sa seconde enfance nigériane, J.M.G. Le Clézio conclut qu’il a une « identité nomade ». Toute son œuvre vit de son rapport au monde si singulier.


Marc LEVY

À 18 ans, Marc Levy s’engage à la Croix-Rouge et y passe six ans. Puis, après avoir créé une société spécialisée dans les images de synthèse en France et aux États-Unis, il dirige un cabinet d’architecture.

À 37 ans, il écrit une histoire à l’homme que deviendra son fils, Louis. Et si c’était vrai, publié en 2000 aux Éditions Robert Laffont, connaît un succès immédiat. Peu avant la sortie du roman, Steven Spielberg (DreamWorks) en acquiert les droits d’adaptation cinématographique et produit «Just like Heaven».

Marc Levy a écrit 26 romans, qui ont tous figuré dès leur parution en tête des ventes annuelles en France et connaissent depuis un succès international. Traduits en 50 langues, ils ont été vendus à plus de 50 millions d’exemplaires, faisant de Marc Levy l’auteur français le plus lu dans le monde.

Plusieurs de ses romans ont été adaptés pour la télévision (Où es-tu ?), en BD (Sept jours pour une éternité, Les enfants de la liberté) ou encore au cinéma (Mes amis mes amours).

Son nouveau roman, La librairie des livres interdits, est publié en France le 19 novembre 2024.


Karine GIEBEL

Karine Giebel est née en 1971. Elle est notamment l’auteure de : Meurtres pour rédemption (2006), Les Morsures de l’ombre (2007), prix Intramuros du festival de Cognac et prix SNCF du polar, Jusqu’à ce que la mort nous unisse (2009), prix des Lecteurs à Cognac et adapté sur France Télévisions, Juste une ombre (2012), prix Polar francophone du festival de Cognac et Prix marseillais du polar, Purgatoire des innocents (2013), prix des lecteurs du Var, Satan était un ange (2014), De force (2016), Toutes blessent, la dernière tue (2018), prix de l’Évêché, prix Plume d’or du thriller francophone, prix Évasion et Book d’or thriller du prix Bookenstock, et Glen Affric (2021).

Les livres de Karine Giebel se sont vendus à plus de deux millions d’exemplaires à ce jour et sont traduits dans une douzaine de langues.

Son nouveau roman, Trauma(s), le tome 2 du livre Et chaque fois, mourir un peu, rend hommage au CICR (comité international de la Croix Rouge) dont le travail humanitaire est méconnu.
Un roman noir humaniste dans la veine des textes engagés de Karine Giebel. Indétronable créatrice d’émotions fortes, elle nous plonge au plus profond de l’âme humaine, où l’ombre côtoie la lumière avec un personnage principal bouleversant.


Claudie GALLAY

Claudie Gallay propose de nombreux manuscrits avant de publier son premier roman, L’office des vivants, en 2001. Seule Venise (2004), son troisième ouvrage, obtient le Prix du Salon d’Ambronay 2004 et le Prix du Livre CE 38, décerné par les lecteurs des comités d’entreprise, en 2005.

Dès ses premières réussites littéraires, elle se consacre davantage à l’écriture, n’enseignant plus que 2 jours par semaine, aux écoles primaires Enzo Reale puis Jean-Henri Fabre dans la ville de Serignan-du-Comtat.

En 2008, la parution et le succès que rencontre Les Déferlantes, son cinquième roman situé en Normandie, la sort de l’anonymat. Il obtient de nombreux prix dont le Prix des Lecteurs du Télégramme – Prix Jean-Pierre Coudurier 2009. Il a aussi été adapté à la télévision en 2013, réalisé par Éléonore Faucher avec Sylvie Testud dans le rôle de Louise.

Avec le succès de son livre, elle se met en disponibilité de l’Éducation nationale. Elle s’adonne aussi à la peinture.

En 2010, son succès est confirmé avec la sortie de L’amour est une île.
En 2024, elle sort son dernier roman, Les Jardins de Torcello, qui raconte l’histoire de Jess, que l’on a rencontrée précédemment dans le roman Avant l’été.


Catherine CUSSET

Catherine Cusset est la fille d’un père catholique breton et d’une mère juive parisienne. Elle est la sœur du philosophe François Cusset et du comédien Yves Cusset.

L’été 1990, Catherine se marie avec un Américain, soutient sa thèse sur le marquis de Sade et part vivre aux États-Unis. Elle enseigne la littérature française du XVIIIe siècle à l’Université Yale de 1991 à 2002, avant d’arrêter la carrière universitaire pour écrire à plein temps.

La blouse roumaine (1990) marque son entrée, discrète, sur la scène littéraire. Son deuxième roman, En toute innocence (1995) est finaliste pour le prix Femina et grand succès critique.

Jouir, paru en 1997, est le premier livre d’autofiction de Catherine Cusset. Avec Le problème avec Jane, paru en 1999, Catherine Cusset écrit un roman plus traditionnel, qui suit une intrigue policière. Il obtient le Grand Prix des lectrices de Elle 2000 et est finaliste pour le prix Médicis.

En 2001 paraît La haine de la famille, salué unanimement par la critique et par Bernard Pivot dans l’émission Le Bouillon de culture comme une réussite et un roman d’amour.

En 2008, Catherine Cusset publie Un brillant avenir, son plus grand succès à ce jour. Retenu pour le prix Médicis et dans la deuxième et avant-dernière sélection pour le prix Goncourt, le roman a finalement obtenu le prix Goncourt des lycéens, qui l’a propulsé pendant six mois sur les listes des meilleures ventes.

En 2016, Catherine Cusset est finaliste, avec Régis Jauffret, Leïla Slimani, et Gaël Faye pour le Prix Goncourt pour son roman L’Autre qu’on adorait paru chez Gallimard. Il reçoit de nombreux prix.

En 2025, elle publie son dernier roman, Ma vie avec Marcel Proust. Lectrice d’À la recherche du temps perdu depuis ses quinze ans, Catherine Cusset y a puisé une leçon de vie dont elle nous livre un récit intime, drôle et profond. Qu’on ait lu Proust ou non, elle nous le rend infiniment proche.