L’Ange Blanc, premier roman de la Toulonnaise Sandrine Gibert. Son arrière- grand-père a rencontré son arrière-grand-mère comme ça. Elle était infirmière et lui soldat lors de la première guerre mondiale. Cette histoire a bercé son enfance. C’est sans doute aussi pour cette raison qu’elle est devenue infirmière. Un livre magnifique, écrit avec beaucoup de sensibilité et respectueux des réalités de l’époque, ce qui renforce la puissance du récit.
2008 : Agathe est journaliste pour un magazine mensuel qui met à l’honneur des femmes contemporaines et novatrices. C’est pourtant Margaux Bayol, 111 ans et dernière infirmière encore en vie ayant exercé pendant la Première Guerre mondiale, qu’Agathe rencontre pour partager son histoire exceptionnelle.
1916 : Margaux est mariée à Léon dont elle est sans nouvelle depuis plusieurs mois. NE supportant plus la passivité que lui impose sa condition de femme bourgeoise dans le conflit international, elle décide de devenir infirmière et de partir à la recherche de son mari.
De sa formation d’infirmière à Nice aux tranchées de Verdun, Margaux fera des rencontres déterminantes pour tenter de retrouver Léon. Une quête périlleuse forgée de sororité et de passions. Dans une guerre réservée aux hommes, elle seule a le pouvoir de décider de son destin.
Comment Margaux va-t-elle s’imposer sur le front interdit aux femmes ? Un siècle plus tard, quel lien unit Agathe et Margaux ?
