Audrey Lecoq, connue sous le nom de Titiou Lecoq, est une journaliste, féministe, blogueuse, essayiste et romancière française, spécialiste de la culture web. Elle est titulaire d’un DEA de sémiotique.
En 2007, tout en enchaînant les petits boulots, elle débute l’écriture de son premier roman, Les Morues, qui sera publié en 2011 au Diable vauvert (lauréat du Prix du premier roman du Doubs). En parallèle, elle tient depuis 2008 le blog « Girls and Geeks« , dans lequel elle raconte son quotidien à Paris, sa vie amoureuse.
Elle publie en 2009 son premier essai,Kata Sutra, la vérité crue sur la vie sexuelle des filles, chez Jacob-Duvernet. En 2015, elle sort son deuxième roman, La Théorie de la tartine.
Elle collabore avec le magazine en ligne Slate.fr pour lequel elle a écrit plus de 250 articles. En 2017, dans « Libération », elle trace le portrait de femmes victimes de meurtres conjugaux, c’est-à-dire de féminicides.
La même année, elle publie chez Fayard, un essai intitulé Libérées ! Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale, consacré à la charge mentale qui pèse sur les jeunes mères.
Suite à une visite de la maison de Balzac à Paris, elle prendra la décision d’écrire une biographie de l’auteur, Honoré et moi (2019), suivi de Les grandes oubliées : Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes (2021).
Dans Une époque en or, Titiou Lecoq s’ouvre à une nouvelle thématique : les liens familiaux, ceux que l’on ne choisit pas, ceux que l’on ne peut pas quitter. Notre héroïne s’appelle Chloé Berthoul. 38 ans, taille moyenne, poids normal, vivant à Gabarny, une ville moyenne évidemment. Elle est la compagne de Greg, la belle-mère de Colette et la mère de Raoul, sa vie est rythmée par son travail sans intérêt particulier, les annonces de catastrophes écologiques et la préparation du dîner. Le jour où ses voisins apparemment sans histoires sont démasqués dans une affaire de braquage et de magouilles, elle reçoit un électrochoc. Ce n’est plus possible d’être engluée dans une vie aussi banale.